Des Hors-la-lois ( PV : Seryu Black )

Dans le noir, dans la nuit, les humains normaux ne peuvent pas voir. Ils n'ont pas cette facultés, si utile, si parfaite. Eux, ce qu'ils voient c'est du noir, du noir et uniquement du noir. Le toucher et les autres sens se développent et ils deviennent extrêmement à chaque bruit, chaque texture qu'ils touchent, chaque odeurs, le goût aussi se développe. Pour les animaux c'est différent.
Fabien observait le ciel. Celui-ci commençait à sombrer dans le néant de la nuit. Un superbe coucher de soleil bouclé une journée plus ou moins basique. Il était allé en cours, puis il a mangé, puis il est retourné en cours et enfin, ce qui à rendue sa journée intéressante c'était cette phrase : " Y paraît qu'ici il y a une pièce secrète qui est strictement interdite aux élèves. Il paraît que c'est dans le bâtiment C. " et quelqu'un d'autre avait répondue " Oui, c'est dans le bâtiment C, mon frère connait des personnes qui ont déjà étaient, ils en sont revenue tromatisés et se sont suicider tous les trois par la suite. " Et Fabien avait passer son chemin. Alors comme ça, il existait une pièce inconnue au public... intéressant. Ce soir, quand la nuit sera tomber, il ira là-bas. Il se rendra dans cette pièce. Risquait sa vie, oui ... il aimait le danger, oh qu'il l'aimait. Il avait fin de danger, à par les cours ici, il ne se passait rien de nouveau, chaque jours. C'était trop rythmé.
Ça y est, le soleil n'était plus. Il était partie. Son activité nocturne allait enfin pouvoir commencer. C'est avec une certaine hâte qu'il quitta sa chambre pour se rendre dans sa cours. Personne, ni dans les couloirs, ni dans la cours. Étrange. C'était pas grave, ça n'avait pas d'importance. Il passa devant le bâtiment B, puis continue à marcher. Le bâtiment C, enfin, il apparaissait. Un peu délabré, le lierre commençait à bien entamer les murs sur toute la hauteur. Les pierres avaient commencer à ce détacher les unes des autres. Les herbes poussaient à vue d'oeil sur le toit. C'était assez impressionnant. La porte était tout de même en bonne état. Fabien jeta un rapide coup d'oeil à l'intérieur avant de s'y aventurer. Il y avait du sable ou plutôt de la poussière d'une épaisseur impressionnante sur le sol. On voit encore faiblement les anciennes traces laissaient par les derniers visiteurs venue. Elles n'étaient pas fraîche, oh ça non. Les murs de la cage d'escaliers étaient tagués. Les couleurs principales : le rouge et le noir, très joyeux en effet. Il faisait noir, heureusement, Fabien était muni de son portable, il éclairait à faible dose mais tout de même assez pour voir son chemin à un mettre devant lui. Sa lumière faiblit puis disparut. Il était dans le noir et n'avait toujours pas fini de monter les escaliers, cet endroit commençait à faire peur.
Fabien n'en pouvait plus, il retourna en arrière. Sa lampe se ré-alluma. Il regarda les marches, pour ne pas les louper. Il y avait 2 traces de chaussures. Toutes les deux différentes. Fabien n'était pas seul. Quelqu'un le suivait. Il claquement de porte. Un geste, un hurlement. Fabien hurla.

Seryu observa longuement le ciel par la fenêtre. C'était le dernier cours de la journée. Ouf pour lui, il en avait assez. La sonnerie retenti, signifiant l'heure de la délivrance. Le vergand retira ses lunettes et se massa l'arrête du nez en soupirant. Toute la journée, il avait été harcelé par deux groupies qui avaient flashé sur lui. Il ne pensait vraiment pas que c'était possible d'autant se battre pour quelqu'un. Le calme plat se fit autour de lui, tous les élèves étaient partis et il en fit autant en rangeant ses affaires et en se dirigeant d'un pas tranquille vers son dortoir en replaçant ses lunettes sur son nez. En entrant dans sa chambre, il remarqua que son colocataire n'était pas là. Il haussa les épaules et balança son sac sur son lit avant de s'affaler dessus. Il jeta un coup d'oeil par la fenêtre et vit une ombre se faufiler et se diriger vers le bâtiment C. Seryu retira de nouveau ses lunettes et les posa sur sa table de nuit. Il ouvrit la fenêtre, regarda derrière lui pour vérifier qu'il n'y avait personne et se concentra pour ne se transformer que partiellement. D'immenses ailes noires apparurent derrière lui, des ailes membraneuses avec une griffe à l'articulation. Il les déploya et plana silencieusement jusqu'au sol où il les fit disparaître. De là, il prit le même chemin que l'ombre et entra silencieusement dans le bâtiment délabré. Il faisait vraiment noir alors il cessa de marcher quand un faisceau de lumière éclaira ses pas. Il referma la porte et celle ci claqua. Il fit un geste en direction de l'ado qui se mit à hurler, faisant sursauter le vergand. Celui ci lui mit une main devant la bouche pour la faire taire et lui fit lâcher sa lampe. Il resta un moment comme ça, une main tenant un poignet et l'autre sur la bouche de son vis à vis avant de se reculer lentement et de siffler :

- Non mais ça va pas de hurler comme ça ?! Tu veux nous faire prendre ou quoi ?

Il soupira puis attrapa la lampe et l'éteignit :

- Tu es un garou non ? Alors tu n'as pas besoin de lampe et moi non plus. Où est ce que tu te rendais comme ça ?

Une main se plaqua sur sa bouche. Froide et peux agréable, elle se retira finalement. Enfin, sa bouche était libre. Il avait pendant un temps assez court envier cette liberté qui a première vue n'avait pas l'air d'en être une. La voix de son " agresseur " en quelque sorte se fit entendre.

- Non mais ça va pas de hurler comme ça ?! Tu veux nous faire prendre ou quoi ?

Un élève, c'était un élève. Cap peut être in-crédible ou bien tout ce que vous voulez mais Fabien fut soulager que se soit un élève. Quelqu'un qu'il connaissait en plus, en fin, vaguement quoi. Il s'avait juste de lui que c'était un dragon, avec un nom étrange d'ailleurs et que c'était un gars. C'était déjà bien pour un début. Il se pencha, ramassa la lampe et l'éteignit. Fabien ne bougeait pas, choqué si je puis dire.

- Tu es un garou non ? Alors tu n'as pas besoin de lampe et moi non plus. Où est ce que tu te rendais comme ça ?

Fabien soupira avant de répondre. Il laissa son portable entre les mains de Seryu, valait mieux. Au cas-où, Fabien se transforme sans le vouloir, il ne voulait pas en plus, casser cet objet, précieux pour lui.

" Tu m'as fait peur Seryu, c'est pour ça que j'ai hurler. Oui, je suis un garou, je préfère le pseudo " Loup " ça fait moin, film d'horreur. Où je vais comme ça ? Je vais voir ce que personne n'a vue jusqu'à lors. Je veux dire, ce qu'aucun élève n'a le droit de voir. Le grenier. "

Il désigna de la tête le haut de l'escalier. Puis poursuivit.

" J'ai entendue des rumeurs dessus et je veux vérifier le faux. Je pense que se sera plus rassurent si tu restes avec moi, tu m'a l'air d'un gars solide. Je serais plus rassurer. Tu veux bien ? "

Il faisait le gamin. Quel honte. Il avait rejoind ses mains du style : " Prière ", ce qu'il le rendait vraiment pas courageux. Quand penserait Seryu ?

Seryu attrapa le portable que lui tendait le loup sans broncher. Pendant ce temps, il observait l'endroit où ils se trouvaient et guettaient des bruits quelconques de pas qui pourraient prouver qu'ils avaient été entendu.

" Tu m'as fait peur Seryu, c'est pour ça que j'ai hurler. Oui, je suis un garou, je préfère le pseudo " Loup " ça fait moin, film d'horreur. Où je vais comme ça ? Je vais voir ce que personne n'a vue jusqu'à lors. Je veux dire, ce qu'aucun élève n'a le droit de voir. Le grenier. "

Le dragon suivit du regard l'escalier que lui désigner le loup puis le refixa quand celui ci poursuivit :

" J'ai entendu des rumeurs dessus et je veux vérifier le faux. Je pense que se sera plus rassurant si tu restes avec moi, tu m'a l'air d'un gars solide. Je serais plus rassuré. Tu veux bien ? "

Seryu haussa un sourcil avec un sourire en coin ironique. Il avait vraiment une tête de chien battu le loup là. Puis c'était quoi cette mascarade ? Il était nettement plus costaud que lui et il faisait une demi tête de plus. Le dragon laissa échapper un soupir exaspéré et planta son regard violet dans celui presque noir de son vis à vis. Ses pupilles n'étaient plus que deux ovales verticaux ce qui lui donnait un regard sauvage et indomptable. Il était curieux lui aussi. Il laissa glisser un doigts distrait sur sa gorge, là où un bandage était enroulé à cause de sa dernière bagarre. Bagarre déloyal puisqu'il avait eu affaire à un vampire et un loup. Le loup ne s'étant pas dérangé pour se transformer et l'immobiliser et le vampire s'était servit de lui comme casse croûte. Ce fut son erreur. A partir du moment où il avait planté ses crocs dans sa carotide, les deux semblèrent oublier qu'il était un vergand, et qu'il n'était pas du tout content. Les deux stupides ado ce retrouvèrent donc fasse à un dragon noir des plus enragés. Sous sa forme dragonienne il s'appelait Méphistophélès, et là ses deux parties étaient du même avis. Écrasons ces deux là ! Il y eut de la purée de vampire et de garou ce jour là. Il avait juste eu le temps de ce retransformer avant que des profs n'arrivent pour voir qui faisait tout ce raffut, et en voyant l'état de l'ado, ils en avaient eux même pris conscience. Blood qui avait été averti lui avait, presque, sauté dessus dés qu'il était entré dans l'infirmerie, l'assaillant de questions. En voyant la morsure que son ami arborait dans le cou, les yeux du vampire c'étaient teintés de mille promesse de mort plus douloureuse les unes que les autres. L'infirmier, Aëlaro Key' l'avait tiré pour qu'il s'assoit et il lui avait fait incliné la tête sur le côté pour observer la morsure. Il l'avait désinfecté puis avait appliqué un bandage dessus pour la cacher aux autres. Il manquait plus qu'ils l'apprennent tiens ! Revenant au moment présent, le vergand opina de la tête :

- C'est d'accord, je t'accompagne, mais t'as plus de chance de faire fuir les possibles curieux que moi.

Le dragon se dirigea vers l'escalier et posa prudemment un pied sur une des marches qui craqua sinistrement. Inspirant profondément, il grimpa les escaliers avec autant de prudence que possible. Arrivé en haut, il ouvrit la trappe pour accéder au grenier et aida Fabien une fois en haut. Observant autour de lui, il sursauta quand la trappe se referma. En absence total de lumière, impossible de voir dans le noir, aussi, alluma-t-il la lampe, et tomba nez à nez avec une araignée. Mais pas une petite araignée. Et il était près à parier que c'était encore un coup de la section scientifique. L'araignée était deux fois plus grosse que lui ! Il jura et attrapa le bras de Fabien, filant ce cacher derrière des caisses.

- Tu crois qu'elle nous voudrait comme soupé ce soir ?

- C'est d'accord, je t'accompagne, mais t'as plus de chance de faire fuir les possibles curieux que moi.

Tu parles, triste mensonge. Le dragon qui dormait en Seryu était à peu près 3 fois plus grand que Maajhong, 3 fois plus fort par la même occasion. et pourtant c'était Fabien qui avait le plus de chance de faire fuir tous le monde ... Ce pauvre vergand était parfois d'une logique démesuré. La loup soupira tout de même de soulagement en entendant la réponse de son " compagnon de route ". Seryu prit les devants et commença à monter les escaliers. Ceux-ci poussaient de lourds craquement, le coeur du garçon brun se serra. Si l'escalier craquer sous le poids du dragon, ou ils tomberaient, allaient-ils mourir ? Seryu poursuivit sa montée suivit de très près par Fabien. Une odeur de renfermé devint odorant, les deux garçons s'approcher dune sorte de trappe. Sans doute le grenier. Dans ces endroit, avait expliqué le prof d'attaque, on peut trouver toutes sortes de bestioles toutes aussi bizarres les unes que les autres et surtout très démesuré. Malgré toutes les questions des autres élèves, il avait conclut son cours sur cette fin et avait directement quittée la salle, ignorant toutes les questions qui se bousculaient. Fabien, lui était resté assis sur sa chaise à attendre que tous le monde parte, il ne voulait pas qu'on le voit entrain de fouillé dans les feuille que Mike Sang avait laissé sur la table. Le loup, se hissa en haut de la trappe. Il faisait noir. Pour un humain il faut 20 minutes pour s'habituer au manque de lumière. La, il n'y eut pas besoin de 20minutes avant de découvrir qu'une gigantesque araignée . D'un autre côté, la faible lumière de la lampe de Seryu avait tout de même fait son travail de lampe. Le loup se retint d'hurler, les araignée et lui ça fait deux. Fabien fut soudainement tiré en arrière, puis plaqué contre une caisse. Aucun acte pervers n'est à signalé.

- Tu crois qu'elle nous voudrait comme soupé ce soir ?

Fabien resta une bonne minute à fixer le dragon devant lui. Il ne savait pas très bien si il devait lui dire ou pas. C'était une dure décision ... Le loup prit son courage à deux et lui avoua.

" Seryu, il y a quelque chose que j'ai oublié de te dire ... "

Laissant un petit temps de pose exprès, histoire de faire un peu stressé Seryu. Okay, c'était juste pour le plaisir mais bon... Il regarda un endroit fixe à la droite du visage du vergand. Maintenant qu'il avait commencé à avouer, il ne pouvait s'arrêter la. Fabien devait poursuivre.

" J'ai ... J'ai peur des araignée. "

Celle-ci d'ailleurs avancée vers eux, le bruit de ses pattes sur les planches de bois laissaient entendre un léger clique ment à chaque pas. Fabien en arrêta presque de respirer.

" Seryu, il y a quelque chose que j'ai oublié de te dire ... "

Se désintéressant momentanément des bruits de pas des pattes de l'araignée, il laissa glisser son regard violet vers les yeux de son interlocuteur. Il attendit un peu pour savoir ce qu'il allait lui dire mais voyant que l'autre laisser durer le suspens, il plissa les yeux comprenant qu'il faisait exprès de le faire languir pour le voir angoisser. Allons bon, qu'est ce qu'il allait lui dire ? Qui plus est, il ne semblait pas décider à la fixer dans les yeux.

" J'ai ... J'ai peur des araignées. "

Un ange passa et prit le thé avec un démon avant de repartir. Seryu posa une main sur sa bouche, prit de soudain tremblements, les larmes aux yeux, c'était limite qu'il ne se roule pas par terre. Il aperçu fugacement la patte de l'araignée s'abattre dans leur direction et tira avec force le loup vers lui. Que dire sur ce grenier... Surement qu'il est IMMENSE ! Si ils croisaient des squelettes dans le coin le dragon n'en serait même pas surpris. Les sorciers avait réduit les dimensions extérieur mais pas intérieur. Donc le dragon regardait frénétiquement autour d'eux, ayant semé, pour le moment, l'araignée géante. Il vit un un cercueil ouvert dans un coin et vit qu'il était complètement vide. Saisissant le fait que pour le moment ça ferait une assez bonne cachette, il s'allongea et tira le loup qui buta contre le rebord et lui tomba dessus. Le dragon grogna mais referma le couvercle sur eux. Très à l'étroit dans cette cachette improvisée, très glauque aussi. En tout cas, c'était assez gênant comme position et pour les deux partis. Seryu glissa une main dans le dos de son vis à vis et le força à ce coller contre lui. A voix basse il lui souffla à l'oreille :

- Ralentis ta respiration au maximum et fait le moins de bruit possible.

Il laissa échapper un léger rire et lâcha :

- Et détend toi, je ne vais pas te manger.

Le cliquetis des pattes de l'insecte se firent plus proches jusqu'à les dépasser, faisant s'accélérer les battements du coeur du dragon sous la peur et l'adrénaline. Complètement ainsi plongé dans le noir, il ne pouvait rien voir mais pouvait entendre et souffla :

- Ça va le loup ? Tu tiens le coup ?

Fabien c'était perdu dans ses pensées, il se demandait ce que ce disait actuellement Seryu. Sans doute qu'il était une poule mouillé, un bon à rien ou bien même un boulet. Enfin ... toutes les critiques étaient bonnes. Le dragon l'attira d'ailleurs vers avec une force plus ou moins mesurée. Il faisait noir, encore plus noir que lorsqu'ils sont arrivée dans le grenier. Étrange d'ailleurs ... Il eut soudainement de fortes difficultés pour respirer. Très étrange d'ailleurs ... il n'était pas claustrophobe. Il ouvrit les yeux, il faisait toujours noir, il plaça les main juste devant son visage et toucha ... du tissu. Quelqu'un l'avait enfermé dans du tissu. Fabien du rester en tout une bonne minute avant de se rendre compte qu'il avait tout simplement le visage fourré dans la veste de Seryu. La honte... Le vergand le tira soudainement, pour la 3eme fois déjà de la soirée dans une direction aléatoire. Un cercueil ce dessinait dans la peine-ombre, malheur. Toujours entraînait à la suite de Seryu, Fabien loupa le rebord de l'objet et tomba à la suite sur le dragon. Corps contre corps c'était assez gênant. Le loup se redressa un peu, histoire de garder tout de même un peu de distance mais une puissante main le plaqua contre le corps du dragon. Alors qu'il marmonnait un juron, Le vergand glissa sa voix aux oreilles de Fabien.

- Ralentis ta respiration au maximum et fait le moins de bruit possible. Et détend toi, je ne vais pas te manger.

Facile à dire, moin facile à faire. Le loup se força tout de même d'obéir à son ami. L'araignée s'approchée, cela s'entendait grâce aux bruits de ses pattes. Dur à tenir ... très dur de tenir... Malgré lui, son coeur s'emballa et le loup faillit craquer. Mais il tint bon.

- Ça va le loup ? Tu tiens le coup ?

Quelles questions mal posées ! En guise de réponse, Fabien se retourna, écrasant de tout son poids son coussin. Eh eh, bien fait ! C'était la peine à recevoir pour avoir posé cette question dépourvue de sens. Le brun fit glisser sa main le long du couvercle du " cercueil ". Il trouva l'ouverture et ouvrit discrètement le couvercle. Même si l'araignée le avait dépassée, qui lui disait qu'elle n'allait pas revenir. Fabien se releva, essayant cette fois de ne pas écraser celui qui lui avait servit de coussin pour une courte durée. Il se retourna et aida Seryu, qu'il puisse se lever à son tours.

" Merci. Merci de m'avoir fourré dans un cercueil pourrit et plein de toiles d'araignée ! " chuchota-t-il.

Il ne fallait pas non plus attirer l'attention. Il se retourna vers le dragon et lui souffla de le suivre. Le grenier était sombre, comme toujours vous me direz. L'araignée n'était plus dans les parage. Soulagement. Ils marchaient, se déplaçant le plus silencieusement possible. Tout à coup, des bruits de sabots sembla se faire entendre. Bizarre.

" Tu as entendu ? A par les chèvres, les cheveux, les vaches, les cochons, les porcs, les cerfs, et j'en passe aucun autres animal n'a de sabots. A moin que ... A moin que ce soit un animal qui n'existe pas... "

Fabien s'arrêta de marcher, stoppant par la même occasion Seryu. Sa phrase n'avait aucun intérêt, ça, il en avait conscience. Mais il voulait quand même la dire, juste pour ce rassurer. Quel animal imaginaire soit-il pourrais avoir des sabots ? Soudain, une silhouette, haute en hauteur, on dirait un homme. Sauf, qu'un homme qui a des cornes, c'est pas tellement crédible. La silhouette s'avance. Le bruit de sabot reprend. Cet animal à la silhouette humaine, qui a des cornes et des sabot s'approche dangereusement d'eux. Son souffle était rauque. Le loup se rapprocha de l'oreille de son collègue et lui souffla.

" Un minotaure, c'est un minotaure. On fait quoi ?"

Seryu qui s'attendait à une réponse quand à sa question, certes pas très bien posé car le loup lui avait dit qu'il avait en horreur les araignées, ne fut pas déçu de la réponse et en eu le souffle coupé. En effet, celui qui se servait provisoirement de lui comme d'un matelas se retourna pour faire face au couvercle en appuyant bien tout son poids sur lui. Autant dire que puisque Fabien était plus grand et plus costaud que lui, il le sentait très légèrement passé. Le dragon fixa méchamment ce qu'il identifiait comme étant la nuque du garçon d'un regard noir. Il l'entendit soulever légèrement le couvercle et l'ado ne fit plus aucun bruit, écoutant au dehors pendant que l'autre surveillait les alentours. Le couvercle bascula, l'araignée ayant disparue de leurs vues. Il senti le loup se redresser et l'aider à faire de même, d'ailleurs l'autre garçon lui chuchota :

" Merci. Merci de m'avoir fourré dans un cercueil pourrit et plein de toiles d'araignées ! "

Le dragon ricana silencieusement et lâcha :

- Mais de rien, content de t'avoir fais plaisir mon cher.

Il entendit le léger souffle du loup lui intimant de le suivre et il s'exécuta. C'était vraiment pas le moment pour se disputer pour des broutilles. Marchant silencieusement dans ce sombre grenier, les deux ados écoutaient attentivement tout bruit suspect avec leur ouïe plus développé. Ils se figèrent soudainement. Des bruits de sabots ce faisaient entendre. Lents et lourds, les bruits faisaient craquer le plancher. Après réflexion, le dragon ce dit que le grenier devait pouvoir supporter son poids en fait. Sa réflexion fut interrompue par Fabien qui lui fit une remarque très... pertinente :

" Tu as entendu ? A par les chèvres, les chevaux, les vaches, les cochons, les porcs, les cerfs, et j'en passe aucun autres animal n'a de sabots. A moins que ... A moins que ce ne soit un animal qui n'existe pas... "

Il lui aurait bien répondu qu'il n'était pas sourd mais le moment n'était pas à la plaisanterie. Au moins ce qu'il disait avait un sens. Qu'avaient encore fait ces fous de sorciers et de scientifique encore ?! Une vague silhouette se dessina dans la pénombre, et plus elle s'avançait, moins elle paraissait commode aux deux ados. Il senti le loup se mouvoir et lui souffler à l'oreille :

" Un minotaure, c'est un minotaure. On fait quoi ?"

Ah ? Alors comme ça c'était un minotaure ? Oui, le dragon n'avait pas une aussi bonne vue dans la pénombre que son compère loup. En tout cas les scientifiques n'avaient pas chaumés et ils avaient enfermés une créature qui n'était pas censée exister ici. A moins que ce ne soit des sorciers qui aient fait le coup ? Enfin bref, le minotaure souffla par les naseaux et les fixa d'un oeil mauvais.

- Je pourrais le faire flamber à la brochette mais je risque en même temps de faire griller le grenier, et si je le fais on se fera directement attrapé.

Reculant doucement, attrapant la manche du loup, il commença lentement à reculer, le minotaure suivant tout leurs fais et gestes, avançant lentement dans leur direction. Le dragon souffla à son camarade de courir à son signal. Signal donné quelques secondes après. Les deux ados ce mirent à courir, restant toujours en contact pour ne pas se perdre. Le dragon, qui avait un certains don pour les cachettes loufoques il fallait bien se l'avouer, trouva une armoire à balais qui leur tendait les bras. Il hésita un moment, ce genre de placard lui rappelant vaguement des situations similaire dans des mangas. Ne s'embêtant pas plus avec ça, il poussa le loup dedans et s'y cacha aussi, refermant la porte derrière eux en grognant. Complètement collé à son camarade, l'étroitesse du lieux oblige, il évita de le regarder, trop embrassé pour ça. La tête juste au niveau de l'épaule de son camarade, il posa son front dessus, le bougeant plus du tout, ayant déjà fait assez de bruit car il y avait encore des balais et des seaux dans le placard. Le coeur battant à tout rompre et le souffle court, haletant, Seryu préféra taire ses piques pour une fois et écouta le minotaure se rapprocher à pas lent. Les mains en appuie sur le fond du placard de chaque côté du corps de son "ami", le dragon se posa quelques questions sur ce qui avait poussé le loup, qui devait bien se douter qu'il y aurait des araignées dans le coin, d'accord, pas des aussi grosses mais quand même ! Enfin bref, il se demandait ce qui avait poussé le loup et venir ici alors que sa phobie des araignées était plus qu'évidente. Plantant son regard dans celui du loup, leur position n'aidant pas surtout vu l'ambiguïté que cela pouvait faire voir, il le regarda suspicieusement sans oser émettre un son, attendant que les pas du minotaure disparaisse.

- Qu'est ce qui t'as poussé à venir ici alors que tu as si peur des araignées ?

Il avait murmurer cette phrase juste devant le visage du loup, son regard suspicieux ne le lâchant pas.

- Je pourrais le faire flamber à la brochette mais je risque en même temps de faire griller le grenier, et si je le fais on se fera directement attrapé.


Reculant ensemble, synchronisation leurs pas pour minimisé le bruit. Le minotaure les regardait, malgré le manque de lumière, il semblait les voir nettement. Le coeur battant de plus en plus rapidement, Fabien suivait Seryu. Filant à toute allure, le loup tenait la main de son " ami ". Ce perdre dans cet enfer n'était pas la meilleure des solution, pour chacun des deux garçons. Une soudaine forme rectangulaire tout en hauteur apparut dans la peine-ombre. Quelle sorte de cachette farfelue aller encore trouver le dragon ? Un cercueil ... n'en mais quand même quoi, fallait pas exagérer tout de même. Le rectangle ce rapprocher de plus en plus et sa silhouette ce montrait de plus distinctif. Malheur ! Vive les nouvelles toiles d'araignées, et les araignées elles-même par dessus le lot ! Pousser avec la vitesse dans le trou à rats, Fabien avait le dos collé contre la paroi de bois. Il sentit l'espace d'une seconde quelque chose montait le long de sa colonne vertébrale mais n'eut pas le temps de l'identifié, Seryu se projeter avec force sur lui. A croire qu'il ne connaissait pas la délicatesse celui-là ! Collé l'un contre l'autre, la position était des plus dérangeante. Aucun des deux " gars " ne voulait se regarder dans le blancs des yeux. Trop embrassée par la situation. La créature se rapprocha du placard. Cela s'entendait à sa respiration et à ses bruits de pas. Enfin ... bruit de sabots. Le minotaure les dépassa et Fabien lâcha un profond soupire de soulagement. Le dragon plaça les deux bras autour du visage du garçon brun. A ce demander quel sorte d'action se dérouler dans sa tête.

- Qu'est ce qui t'as poussé à venir ici alors que tu as si peur des araignées ?

Très bonne question. Mais Fabien avait sa réponse, bien à lui. Peux être une réponse bizarre qui ne répondrait pas à la question mais c'était sa réponse et la seule qui aurait à fournir.

" Euh bien mon chère Seryu, ce qui ma poussé à venir ici c'est ma curiosité, mon envie d'en savoir plus, toujours plus. Par la même occasion, je voulais vérifier que les rumeurs qui court sur cet endroit était réel. C'est tout ce que je peux te répondre, et j'espère que ça t'aura satisfait. Mais maintenant, je te retourne la question. "

Il poussa Seryu en dehors de leurs cage de bois, celui-ci sembla buter contre quelque chose et s'écraser au sol. Le loup ne put se retenir de ricaner. Si bêtement soit-il. Fabien d'ailleurs sortit à son tours du trou à thermites. Il fit attention ou il m'était les pieds, c'était pas le moment d'écraser quelqu'un ou quelque chose qu'ils pourraient tous les deux regretter par la suite.

" Viens, continuons d'explorer, si je peux dire ça comme ça. "

Ils commencèrent à marcher, proche l'un de l'autre pour ne pas se perde ou bien même se laisser distancer. Soudain, Fabien buta contre une boite. Elle était posée au sol, aussi épaisse d'un gros dictionnaire et aussi grande que le manuel de défense, elle était entre ouverte. Fabien, la tête collé contre le sol poussiéreux marmonnait toute sorte de jurons. Il se redressa sur ses deux pieds sans perdre de temps, rester collé au sol lui donné la chair de poule. Le loup tourna sa tête en direction de Seryu qui se trouvait juste derrière lui. Fabien discerna un léger bruit de pas dans le silence. Ils venaient du sous-sol.

" Viens, écoute. "

Le loup colla parfaitement son oreille au sol, aussitôt imité par son " ami ". Le bruit de pas repris, ils venaient bien de dessous eux. Il y avait un léger espace entre les planches coupaient le plus droit possible du sol. Un léger trou laisser passer un oeil. Non, il y avait deux trou. Parfait, un pour Seryu, un pour le loup. Il y avait en dessous deux, une grande pièce, une grande armoire aussi. Un grand lit, deux tables de chevet, ce devait être une chambre sans doute. Oui, une chambre. Il y avait beaucoup de poussière sur le sol et des empreintes, des grandes empreintes.